La BIS, la Chancellerie des Universités et le Centre d’histoire du XIXe siècle sont partenaires de plusieurs projets ou événements scientifiques autour de la marquise Arconati-Visconti (1840-1923) qui se déroulent en 2019-2020 : projet de numérisation, colloque, journées d’étude.
En savoir plus sur le projet
Après un chantier d’un an, la numérisation de la correspondance de la marquise Arconati-Visconti conservée à la BIS a été mise en ligne en décembre 2019 sur NuBIS dans le cadre d’un projet CollEX.
Pour guider les internautes dans cette correspondance riche de près de 6 000 lettres, une exposition virtuelle a été réalisée sous l’encadrement scientifique de Matthieu Brejon de Lavergnée. Elle donne à voir le fonds dans sa globalité et ses particularités, et permet d’y découvrir la figure singulière de la marquise, ses réseaux de sociabilité et son importante activité de mécène.
■« La Marquise Arconati-Visconti et les crises politiques : l’exemple de l’Affaire Dreyfus »
au Centre Serpente le 18 octobre 2019
Le Centre d’histoire du XIXe siècle et la BIS organisent une première journée d’étude dédiée à la marquise Arconati-Visconti (1840-1923), dont la BIS conserve la correspondance et qui est l’objet d’un projet de numérisation et de valorisation financé par le GIS CollEx-Persée.
■ « La Marquise Arconati-Visconti : institutions savantes et réseaux européens »
à la BIS - salle de formation (17, rue de la Sorbonne)
le 26 février 2020, de 10h à 18h
Organisé les 12 et 13 décembre dans le Grand Salon de la Sorbonne sous l’égide de la Chancellerie des Universités de Paris
« Femme libre et mécène d’exception » du 13 décembre 2019 au 15 mars 2020.
« Marquise Arconati Visconti. Femme libre et mécène d’exception » retrace la destinée exceptionnelle de celle qui a hérité d’une des plus grandes fortunes italiennes et qui a légué des œuvres de première importance ; peintures, sculptures, mobilier, objets d’art, mais aussi bijoux et céramiques, aux musées français et en particulier au Musée des Arts Décoratifs. C’est au total une centaine d’œuvres, issues de dons successifs, accompagnés de documents d’archives, que déploie le musée dans ses collections permanentes témoignant de la passion immodérée de la marquise pour les arts décoratifs, du Moyen Âge, de la Renaissance, des XVIIIe et XIXe siècles, et de son intérêt pour les arts asiatiques et islamiques.